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N° 21358 - Journée patrimoine 2014 - Visite libre Patrimoine culturel

Mis à jour le 21-09-2014
Journée Patrimoine 2014
  :
Eglise notre-dame
Adresse :
place de la Fontaine
 
26400 Piégros-la-Clastre
Téléphone :
475400531
Site Internet :
Coordonnées GPS :

Localiser :

Lieu :

Manifestation :

Description Longue :
Le nom de La Clastre, La Cloistre, apparaît tardivement dans les actes, en 1591. Il dérive du latin Claustrum qui signifie Le Monastère. Il y avait là en effet, auprès de l'église romane, une petite communauté de chanoines, qui partageait l'année entre La Clastre et Saint Médard. Le sanctuaire, situé en plaine, entouré du cimetière paroissial, fait figure d'église mère du terroir, avant le perchement de l'habitat. Mais, sans défense du fait de sa situation, il restera pendant des siècles une simple annexe de Saint Médard, puis de l'église Saint André de Piégros (château de Piégros également ouvert pour les journées du patrimoine). Comme la plupart des édifices religieux de la région, l'église fut gravement dégradée au cours des guerres de religion. En 1598, elle n'avait plus de clocher. Le monastère est en ruine, à l'exception de la sacristie et l'église risque de s'écrouler du côté de la porte. C'est seulement après la Révolution que l'église de la Clastre devient paroissiale et adopte le vocable de Notre Dame. Agrandie entre 1868 et 1871, elle a été restaurée entre 1968 et 1971. Sa toiture a fait l'objet d'importants travaux en 1991. Le clocher est illuminé depuis les années 1990. L'extérieur de l'édifice, a été surmonté d'un clocher et doté d'une façade à oculus au cours de la seconde moitié du 19ème siècle. L'appareil roman du mur nord est formé de petits moellons calcaires très réguliers. Côté sud, on peut voir encore la souche du clocher primitif disparu, en moellons blancs, puis marron, et les restes d'un pigeonnier. Une pierre sculptée d'un alpha et d'un oméga est remployée dans la façade méridionale. L'intérieur a été décapé par l'abbé Farconnet, curé de la paroisse de 1963 à 1973. L'édifice, orienté, très enterré, possède un plan irrégulier qui découle de sa construction en plusieurs étapes et présente quatre parties, de l'entrée vers l'abside. La 1ère travée, surmontée d'une tribune, a été rajoutée dans les années 1860. On y trouve le mobilier classique, fonts baptismaux, bénitier décoré, plaque aux morts de la Grande Guerre. La 2nde travée, dont les murs latéraux sont renforcés par de grands arcs de décharge en plein cintre, correspond à la nef romane. Ses dimensions réduites s'expliquent par le caractère conventuel de l'édifice : les chanoines ne furent jamais très nombreux. La 3ème travée coïncide avec le cœur de l'église primitive. Sa voûte très ample retombe elle aussi sur des arcs de décharge latéraux et présente curieusement trois berceaux de hauteurs différentes. Au sud, une porte en plein cintre conduisait aux bâtiments monastiques. L'abside est la partie la plus intéressante de l'édifice par son décor sculpté. Les 2 chapiteaux de l'entrée portent chacun un ange, debout, les ailes déployées : ce sont les gardiens du sanctuaire. Les 6 chapiteaux de l'arcature sont richement ornés de feuillages, de motifs géométriques et de petites têtes humaines ou animales. Traité en faible relief, avec l'emploi constant du trépan, ce décor un peu gauche est sans doute l’œuvre d'un atelier local. Il remonte au tout début de l'art roman dans la région. Il peut être daté de la fin du 11ème siècle. Une élégante porte du 15ème siècle, en anse de panier, conduit à la sacristie. Les vitraux, du 19ème siècle, évoquent 2 autres édifices religieux de la paroisse, Saint Médard et Notre Dame de Bon Secours, et 2 saints alors très populaires, Saint François-Régis et Sainte Philomène.

Horaire :

Horaire :
Sam-dim 9h-18h30.