Description :
Sentier de découverte d'Etoile sur Rhône.
Description Longue :
Les monuments et les maisons, souvent en pierres ocres orangées d’Étoile-sur-Rhône et en galets du Rhône donnent au village un aspect particulier les soirs d’été ou à l’automne. Vous serez surpris par les multiples points de vue du village. Il faut lever les yeux sur une sculpture, un détail de porte et « grimper » jusqu’au parc du château pour le panorama sur la Vallée du Rhône. La place de la République abrite un magnolia plus que centenaire… C’est à Étoile-sur-Rhône qu’eut lieu, en juillet 1789, le premier rassemblement des Gardes Nationales Françaises qui fût le point de départ de la fête de la Fédération à Paris le 14 juillet 1790. Le bourg d’Étoile-sur-Rhône est protégé en tant que site depuis le 8 mai 1972. Grâce au Rhône et à ses terrasses alluvionnaires, la terre est riche et l’agriculture diversifiée depuis longtemps. Le fleuve roi a aussi drainé en son flux de nombreux bateaux qui à l’époque faisaient des haltes aux nombreux relais de halage que comptait la commune, en témoigne encore « le Calabert ». Les sites étoiliens à visiter : - L’église Notre Dame (N. Giraud) L’église d’Étoile est un un bel exemple de l’art roman tardif de la Vallée du Rhône. Construite entre le XIIe et le XIIIe siècle, cette église changea d’allure avec l’adjonction des chapelles et le réhaussement du clocher suite à un incendie en 1651. À l’extérieur, un porche en plein cintre surplombe un portail monumental aux décors remarquables : tympan supporté par les colonnettes couronnées de chapiteaux décorés de feuilles d’acanthes ou de têtes humaines. Les piédroits du porche surmontés de masques léoniens témoignent d’un savoir-faire régional que l’on retrouve dans les églises de la Drôme. Par son style harmonieux, ce portail latéral s’apparente à celui de l’église de Sainte-Trophime d’Arles. Une charte des libertés fut gravée le 21 février 1244 sur le tympan du porche de l’église. Cet affichage public rédigé en latin témoigne de la générosité du comte Desaymar et des privilèges accordés aux villageois d’Étoile. L’inscription sur le clocher correspond à la devise d’Étoile « non licet omnibus » (« il n’est pas permis à tous »). - Le télégraphe avant restauration (N. Giraud) Il est situé près du château d’eau, quartier des Donnay Est, chemin du Télégraphe. Nous devons cette invention de la télégraphie aérienne au Parisien Claude Chappe. Élevé en 1823 d’après l’instruction de Paris, il était en liaison avec le télégraphe de Livron mais aussi ceux de Valence. Ce télégraphe Chappe cessa son activité en 1853. Les télégraphes Chappe, sous le contrôle de l’État, furent ensuite remplacés par un système encore plus rapide de communication électrique connu sous le nom de morse. Les télégraphes étaient composés d’un système de mat sur la toiture de l’édifice, avec des bras pivotants peints en noir. Le bâtiment appartient à la commune d’Étoile et est en cours de rénovation.